Repenser le projet

Le site des Halles Neyrpic est une friche industrielle très dégradée au cœur de St Martin d’Hères, en face de l’entrée du Domaine Universitaire et à l’arrière de la Mairie.

Il est urgent de transformer cet espace de 4,5 ha si bien situé, en un vrai quartier de ville et de l’articuler avec le campus.

La municipalité vient de faire des travaux importants sur une mairie retranchée derrière son rideau de fer et mal adaptée aux besoins de la ville. Elle a ainsi laissé passer la dernière occasion de faire enfin, sur ce site, un vrai centre ville avec une mairie digne d’une ville de cette taille et des espaces vraiment publics.

La ville annonce la réduction du commerce sur l’avenue Gabriel Péri, mais elle n’a aucun moyen de contraindre les commerçants à partir. Le PLU comporte la construction de 800 logements le long de cette avenue, une fois de plus sans aucun équipement ou espace public. Comment imaginer que des personnes auraient envie d’habiter au bord d’une avenue saturée de voitures et hyperpolluée  ?

Et le terrain de Neyrpic est offert en totalité à un promoteur privé qui veut y construire un centre commercial, de taille comparable à celle de Grand Place.

Il est donc nécessaire de rassembler les habitants de St Martin d’Hères, leurs associations, leurs commerçants, professions libérales et chefs d’entreprises avec les universitaires pour réfléchir ensemble un projet équilibré et dynamique sur ce site. Le collectif Neyrpic a été créé dans cette perspective.

Voici quelques éléments de réponses à l’enquête publique que vous pouvez reprendre à votre compte.

 

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Nos Propositions pour Neyrpic

• Mixer l’offre commerciale avec des services, publics, universitaires ou associatifs :

  • une maison des associations accessible à l’ensemble des Martinérois et des usagers du campus, favorisant la rencontre entre publics différents, en particulier les jeunes.

  • un lieu multifonction comme la « locomotive » de Vizille permettant d’accueillir des événements divers : réunions, séminaires universitaires, associations, fêtes familiales, …

  • un espace culturel et muséographique sur les sciences et les techniques en partenariat avec l’université, permettant de valoriser l’histoire universitaire du bassin grenoblois, de la ville de Saint Martin d’Hères et l’histoire du site Neyrpic.

  • un équipement du type auberge de jeunesse, en particulier pour l’accueil des étudiants arrivant de loin.

• Privilégier l’accueil et la qualité de vie en envisageant aussi des activités culturelles (cinémas, espaces de création,…), en transférant l’école de musique, avec un espace réservé aux producteurs agricoles locaux, un espace de création artistique,…

• Conserver, en particulier à proximité de la mairie – qui aurait dû bénéficier d’un projet d’ensemble sur ce terrain – une place publique ouverte, disponible pour tous et dénuée de publicité ou d’intérêt commercial.

• Faire de ce lieu une véritable porte d’entrée sur le domaine universitaire avec une « maison de l’université » symbolisant le lien de la ville avec le campus.

• Accueillir, sur ce terrain qui appartient à la collectivité, des start-up innovantes et incubateurs d’entreprises, des espaces de co-working pour transférer le travail des chercheurs, avec l’objectif de préparer l’avenir en créant des emplois qualifiés et pérennes, en particulier dans le domaine de la transition énergétique.

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Des Exemples ailleurs

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Des éléments de réponse à l’enquête publique

• Faire à Neyrpic un Pôle de Transition Ecologique
  A la mi-novembre 2017, 15 000 scientifiques de 184 pays ont signé un appel contre la dégradation de l’environnement. Quasiment tous les indicateurs sont au rouge, et la tendance s’accélère. La loi de Transition Energétique fixe des objectifs ambitieux et constitue un cadre pour développer des activités nouvelles qui doivent être créatrices d’emplois et avoir une réelle utilité sociale.

  Dans ces conditions, le projet Neyrpic qui pousse à toujours plus de consommation et dont les impacts sur l’environnement seront désastreux (déchets générés, flux de voitures avec pollution de l’air augmentée dans la cuvette grenobloise déjà complètement asphyxiée), apparaît comme une vision du siècle dernier.

  Ce site, et sa proximité avec le campus, ainsi qu’avec l’Esp’ACE, sont une belle opportunité pour installer un pôle de la transition énergétique orienté vers le bâtiment !

  Activités possibles

  L’idée est de réunir dans un même lieu toute la chaîne de l’acte de bâtir, à l’image du Solar Info Center à Freiburg en Allemagne, ce qui permet de créer facilement des échanges et des synergies. Ce pôle d’activités serait une source de revenus et de rayonnement pour la commune.

  • Formation des artisans du bâtiment, architectes, bureaux d’études ou de contrôle, maîtres d’ouvrage, à la conception de bâtiments passifs, à la rénovation thermique performante des bâtiments et à la mise en œuvre de matériaux et de techniques sobres en énergie.

  • Pépinière et sièges d’entreprises innovantes en termes de construction durable, qui réunirait des cabinets d’architectes, des bureaux d’étude, des artisans, des consultants, des associations ou agences travaillant à l’international, des compagnies d’assurance spécialisées, des banques, des éditeurs de logiciels…

  • Diffusion de la recherche : le pôle Neyrpic pourrait accueillir, en lien avec le Campus et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, des start-up dédiés aux nouvelles technologies de l’Energie dans le secteur du bâtiment.

  • Organisation de conférences et des séminaires nationaux et internationaux, avec un ensemble de salles de réunion de différentes tailles

  A côté de cet ensemble d’activités, d’autres surfaces devraient être dédiées à la restauration d’entreprises, bien évidemment à base de produits bio, à l’accueil d’une crèche qui pourra notamment être utilisée par les personnes travaillant sur le site, à des lieux d’hébergements (auberge de jeunesse, hôtels) pour les visiteurs, à quelques commerces du quotidien, ainsi qu’à des lieux culturels favorisant les échanges entre universitaires et habitants de Saint Martin d’Hères.

         Construire des bâtiments exemplaires, dans le cadre d’un projet équilibré

         Pour être en cohérence avec les activités hébergées sur ce lieu, les bâtiments devraient véritablement être
démonstratifs, en allant au-delà de que ce que demande la loi : bâtiments à faible contenu en énergie grise, utilisant le plus possibles des matériaux locaux et recyclables.

Il ne suffit pas de tartiner les toitures avec 12 000 ou 15 000 m² de panneaux photovoltaïques comme annoncé, pour verdir un projet dont les impacts environnementaux, notamment par les consommations d’énergie ainsi que les pollutions induites par le trafic des voitures seront désastreux.

 

• Faire à Neyrpic un Pôle de Montagne

• Rassembler des organismes qui proposent des espaces d’expérimentation des sports de la montagne, des sorties, des transports, des formations spécifiques par exemple sur la sécurité en montagne, en lien avec les classes spécialisées du collège
• Un espace culturel montagne, avec films et documentations pratiques, pour les ballades et sorties en montagnes
• Un lieu d’exposition de la flore, de la faune, des champignons…spécifiques
• Certains ont déjà tendu clandestinement, en diagonale dans des halles Neyrpic, des Slackline. Ils s’installent actuellement spontanément entre les arbres du parc Paul Mistral ou dans les ruines du Rabot pendant la période estivale… mais n’ont pas de lieu l’hiver.
• D’autres rêvent de créer un espace qui permette de pratiquer de la danse verticale qui nécessite des hauteurs telles que celle qu’offre les toits actuels de l’ancienne usine Neyrpic.
  
• Avec mise en valeur commerciale des produits fabriqués dans notre région.

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